Les archives inédites de Maximilien Robespierre doivent être vendues aux enchères chez Sothby’s ce mercredi 18 mai prochain. Il est impensable que de tels documents et sources historiques quittent la France au risque d’être dispersés.
Robespierre appartient à notre patrimoine national. De telle archives sont précieuses pour la recherche historique et contribuent à notre compréhension de la Révolution française. Elles sont la propriété de notre peuple. Le devoir et la responsabilité du gouvernement français, par l’intermédiaire du ministre de la Culture, est de veiller à ce qu’elles soient conservées et rendues accessibles au public et aux chercheurs.
Dans un article paru dans Le Monde du 4 mai (« Il faut sauver Robespierre » - cliquez ici), Pierre Serna, directeur de l’Institut de l’Histoire de la Révolution française en appelle à un sursaut des autorités et demande que tout soit fait, tant qu’il n’est pas trop tard, pour que ces documents restent en France dans le domaine public.
Le PCF par l’intermédiaire de son secrétaire national a interpellé le ministre de la culture en lui demandant d’agir sans plus tarder afin que ces archives rejoignent l’une de nos institutions publiques. Dans ce cadre, le PCF soutient la Société des études robespierrristes (SER) reconnue d’utilité publique qui a lancé une souscription pour réunir les fonds nécessaire au cas où.
On peut adresser sa contribution :
Société des études robespierristes, 17 rue de la Sorbonne, 75231 Paris cedex 05
Chèque à l’ordre de la Société des études robespierristes, mention « Pour les manuscrits de Robespierre ».
A noter : si l’opération se concrétise, les souscripteurs recevront un reçu et bénéficierons d’une réduction d’impôt des 2/3 de la somme versée.