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Les deux tiers des salariés de l'unité de production de la FBFC, filiale d'Areva, productrice de combustible nucléaire, ont lancé un mouvement de grève ce jeudi 1er mars à Romans. 

Ceux-ci protestent contre le gel des salaires proposé par le groupe Areva. Ils souhaitent d'autre part que la prime annuelle versée par leur employeur soit directement intégrée à leur salaire. Ils désirent aussi que les indemnités kilométriques soient revues à la hausse. 

La direction, a refusé vertement d'entendre ces revendications et naturellement d'y répondre motivant cette attitude par l'impossibilité de faire autrement vu la conjoncture. Il faudrait sans doute demander au PDG et autres grands décideurs de ce groupe s'il en a été ainsi de leurs revenus au cours de ces dernières années.

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Mais surtout, il ne faut pas oublier que c'est cette politique des bas salaires qui conduit à la grave crise actuelle. C'est cette politique salariale en même temps que la politique de l'emploi qui est pour une large part à l'origine des difficultés de financement du budget de la protection sociale. C'est cette politique salariale qui conduit par une baisse de la consommation à casser la croissance et à développer un endettement important des ménages qui doivent recourir au crédit pour pouvoir, se loger, s'équiper, éduquer leurs enfants... Et c'est ce type d'évolution qui pousse les pays et les peuples à la ruine et à la misère à l'instar de ce qui se passe en Grèce.

C'est pourquoi les salariés de l’entreprise F B F C ont raison de se battre. Ils sont la fierté du bassin d’emplois local. En ce sens, ils ont mon soutien total que ce soit en tant qu'élu communiste de Romans ou candidat du Front de gauche à l'élection législative sur la 4ème circonscription de la Drôme. S’agissant d’une entreprise du groupe AREVA, on ne peut également ignorer que son avenir passe par un développement sécurisé de l'industrie nucléaire dans le cadre d'un MIX énergétique excluant les énergies carbonées en France. Pour une part cette activité industrielle tient également à la poursuite  de la construction de réacteurs EPR à l'étranger afin de limiter la place des sociétés japonaises ou coréennes fournissant des réacteurs " low cost" avec les risques qu’à terme on peut imaginer.

Enfin les salariés de la F B F C peuvent compter sur les militants de toutes les forces de l'alliance du Front de Gauche pour agir avec eux afin que d'autres solutions soient mises en oeuvre dans leur entreprise comme dans l'ensemble de la vie sociale et politique du pays. 

Jean-Marc DURAND

 

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