La mobilisation constitue un cinglant démenti pour ceux qui annonçaient un simple baroud d’honneur de salariés résignés. Pour la 7ème fois depuis le début septembre, les 270 manifestations unitaires ont rassemblé plus de 2 millions de personnes.
C’est exceptionnel dans l’histoire sociale du pays. Sarkozy doit entendre le message lancé par le peuple de France : il faut surseoir à la promulgation de la loi et ouvrir de vraies négociations avec les organisations syndicales.
Mr Woerth disait avant le vote de l’Assemblée, que « la démocratie, c’est le Sénat ; la démocratie c’est l’Assemblée ; la démocratie c’est le gouvernement de la Ve République ».
Non, Mr Woerth, lorsqu’une majorité du peuple s’oppose à une réforme, lorsque des millions de citoyens manifestent et font grève pour faire valoir leur droit, la démocratie, c’est de les écouter, c’est de respecter la souveraineté populaire.
Or, depuis des mois, les salariés et les syndicats sont méprisés et l’éteignoir est mis sur la question majeure du financement du système de retraites pour préserver les intérêts privés et donner des gages aux marchés financiers.
La démocratie est de bout en bout bafouée sur question majeure pour l’avenir de nos concitoyens. Le vote qui vient d’avoir lieu ne répond en rien à cet enjeu et met en cause la légitimité du gouvernement.
Le parti communiste et ses élus demandent solennellement au Président de la République de ne pas promulguer la loi. Ils appellent les Français, après le succès d’hier, à participer massivement à la journée de mobilisation du 6 novembre pour faire entendre leurs exigences.
Dates importantes à noter sur l'agenda
Mardi 02 novembre à 18 h 30 - AG interpro et intersyndicale à la maison des syndicats de Romans
Samedi 6 novembre à 10 h 30, manifestation à Valence départ Champ de Mars.
Mercredi 10 novembre : à partir de 19 heures, soirée solidarité retraites salle Jean Cocteau à Bourg-de-Péage (Débat, buffet, musiques avec plusieurs groupes locaux en constituent l’ordre du jour ou plutôt de la nuite…).