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Les marchandises sont très liées les unes aux autres. Marx explique que c'est parce que la société est divisée en une multitude de "producteurs privés", ainsi appelle t-il les hommes. Certains produiront des cigarettes, d'autres les alumettes... Ce qui relie ces hommes, c'est l'échange !






Sans l'échange, celui qui produit des pommes n'aura que des pommes, et durant toute sa vie ! S'il veut du vin, il devra échanger ses pommes contre du vin. S'il désire vivre isolé, le producteur de pommes, devra au moins de temps en temps sortir de sa coquille, le temps de faire l'échange. Il est donc essentiellement relié aux autres hommes par l'échange.




Garder ses pommes pour lui seul, elles n'auraient rapidement plus de valeur. En effet, ne pouvant toutes les manger, elles ne serviraient plus à rien, perdraient leur valeur... S'il veut leur redonner de la valeur, il doit les échanger avec une autre personne que Marx appelle un "autre producteur". Une marchandise ne peut reprendre de la valeur que par l'échange.



Pour avoir quelque chose il faut donc produire autre chose. Marx dit alors que l'homme est aliéné. C'est à dire prisonnier des marchandises qu'il produit, ou plutôt prisonnier de celui qui possède ces marchandises. Marx dit aussitôt que pour s'en libérer, ça ne va pas être aussi facile que ça ! Il faudrait coopérer et partager l'usage des marchandises au lieu d'en organiser le profit. 

 





Il faudrait pour cela, une autre organisation politique de la société ! Mais les capitalistes, ceux qui font du profit,  ne l'entendent pas de cette oreille. Et ils ont des atouts, les bougres : des bureaucrates à leur botte, des armées prêtes à tirer, des médias serviles, c'est à dire des journalistes qui ne sont là que pour leur cirer les pompes et beaucoup, beaucoup d'argent à leur disposition...





En face, "les producteurs privés", c'est à dire "nous", nous sommes divisés, nous ne croyons pas en notre pouvoir (notre nombre et notre créativité), nous sommes trop soumis à l'autorité, nous sommes toujours prêts à nous bouffer le foie, à nous opposer les uns aux autres pendant que les capitalistes continuent à engranger leurs profits !
mis en ligne le 14 mars 2009



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